De fièvre et de sang de Sire Cédric

La journée Fantastique sur Collectif Polar

Le livre 🤩 : De fièvre et de sang de Sire Cédric. Paru le 18 mars 2010 chez Le pré-aux-clercs. Réédité en poche chez Pocket, le 8 mars 2011. 7€95. (582 p.) ; 18 x 11 cm

4e de couv :

Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu’elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n’est rien en comparaison de la peur panique qui s’est emparée d’elle…

Le commandant Vauvert mène l’enquête en compagnie d’une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d’elle une redoutable traqueuse de l’ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d’un tueur en série qu’ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S’agit-il d’une réincarnation, d’un spectre, d’un homme, d’une femme, d’une créature d’un autre monde ?

L’auteur : Né en 1974, le Toulousain cédric Sire vit maintenant à Paris. Romancier, Cédric Sire s’est imposé comme une référence du thriller français. Ses livres ont été récompensés à plusieurs reprises et sont traduits dans de nombreuses langues.

 

 

 

Extrait : 
– tu vas devoir verser des larmes. Tu vas devoir supplier. C’est ainsi que le rituel doit se dérouler. C’est la douleur qui les attire. La douleur et les larmes.
Eva déglutit, et c’est comme si elle avalait des rasoirs. Le martèlement de son coeur, dans ses tempes, est assourdissant.
– Non , parvient-elle à murmurer, dans un ultime défi.

La Kronik d’Eppy Fanny

« De fièvre et de sang » de Sire Cédric

Il faut trouver des explications à ces disparitions mystérieuses de jeunes femmes, qui se succèdent, et y mettre un terme.
Ses recherches les conduisent, elle et Vaudevert, chez les frères Salaville où des loups (?) viennent en renfort aux deux déments.
Que veulent dire ces inscriptions mystérieuses trouvées chez leurs victimes et dans la ferme des forcenés ?
Que sont ces loups qui apparaissent et disparaissent ? Illusions ?
Éloïse, leur dernière victime, tente de s’échapper et découvre l‘indicible.
Des corps, des dizaines de corps, vidés de leur sang, les visages arrachés, pelés, avec beaucoup moins de délicatesse que celle utilisée pour éplucher un fruit convoité.
Froidement sans état d’âme. Mais les frères diaboliques en ont-ils toujours une, ou l’ont-ils vendue au Diable ?
La mort des frères, lors de la libération d’Eloïse, semble mettre fin à ces heures sombres.

Mais quelques mois plus tard, cette fois à Paris, des meurtres identiques se produisent.
Ces flots de sang réveillent les fantômes d’Eva. La mort de sa mère, celle de sa jumelle assassinée sous ses yeux par un monstre albinos, comme elle, alors qu’elle n’avait que 6 ans. Sa sœur, fantôme bienveillant, présent à ses côtés, pour la protéger et l’aider à se souvenir et affronter ses peurs les plus profondes.
La voilà plongée dans une enquête où le rationnel n’a plus sa part.
Des loups, des miroirs, tous ces dangers qui viennent de l’ombre, ce rituel d’un autre temps ressuscité, comme un écho barbare de la Hongrie du 16ème siècle.
Une enquête qui va la conduire à devenir elle aussi une proie.
Le Commandant Vauvert, voit lui aussi des choses inexplicables. Un don ? Une malédiction ?
Comment peut-on retrouver sur les lieux des nouveaux meurtres le sang des victimes précédentes ? Depuis quand les maisons saignent-elles ?
Les frères Salaville sont pourtant morts !
Qui est la personne qui s’entête à reproduire ce rituel ? Comment fait-elle ?
Eva disparaît à son tour et Vauvert va tout mettre en œuvre pour la retrouver avec l’aide de Leroy, le partenaire d’Eva. Ils vont trouver la tanière de cette personne et son sanctuaire.
Et là encore des monceaux de cadavres exsangues et sans visages, des miroirs, des loups qui veillent …
Mais rien n’arrête l’entêtement et la folie.
Le mal incarné ne supporte pas qu’Eloïse lui ait échappé et va tout faire pour y remédier.
Un final flamboyant sur les toits de Paris. Une fin tragique pour certains.
Les Dieux sont voraces, même si, pour cette fois, le mal a été vaincu.

J’ai adoré l’histoire, les personnages et l’univers de Sire Cedric.
La qualité de l’écriture est indiscutable. C’est fluide, documenté.
Chaque personnage a son importance, son rôle. Pour certains on le pressent récurrent.
Tout est fait pour que le pauvre lecteur dont je suis, déjà addict, réclame la suite très vite…

7 réflexions sur “De fièvre et de sang de Sire Cédric

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s